Le surf Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / États-Unis / Explorez Honolulu, Waikiki et O'ahu / Le surf Extrait du guide : Explorez Honolulu, Waikiki et O'ahu Papier (livre entier) 17,95 $ Le guide Ulysse Explorez Honolulu, Waikiki et O’ahu est l’outil idéal pour tirer le maximum d’un séjour à O’ahu et se révèle ultra-pratique grâce à son format de poche et sa structure agréable à consulter et tout en couleurs.La première section, « Le meilleur d’Honolulu, Waikiki et O’ahu », propose 17 listes thématiques sur ce que la destination a de mieux à offrir selon ses envies, tout en ciblant les incontournables : organiser son séjour selon le temps dont on dispose, surfer ou bronzer sur les plus belles plages, s’initier à la culture hawaïenne, découvrir la cuisine locale et bien d’autres encore.La section « Explorer Honolulu, Waikiki et O’ahu » propose 7 itinéraires clés en main pour ne rien manquer de l’île : « Honolulu », exploration de la ville principale de l’île et de Waikiki; « Pearl Harbor », site d’un épisode crucial de la Seconde Guerre mondiale; « La pointe sud-est », à la découverte des lieux de baignade et d’irrésistibles côtes sauvages; « La Windward Coast », où Kailua Beach constitue le lieu de rendez-vous des véliplanchistes et des kitesurfers; « La côte nord », région de papayers, vallées vertes et plages idylliques; « Le plateau central », où s’étendent les plantations d’ananas et « La Leeward Coast », une balade à la rencontre d’une Hawaii authentique. Voir la suite Le surf Pratiqué de longue date par les Polynésiens et les Polynésiennes, le surf (he’e nalu) est sans doute arrivé à Hawaii avec la seconde vague de migration en provenance de Tahiti. À Hawaii, sa pratique, très codée, imposait des usages stricts. La seule coupe d’un arbre pour tailler une planche demandait l’observation de rituels précis. Des prières étaient aussi prononcées pour que les dieux consentent à produire de belles vagues. Hommes, femmes, ali’i et membres du peuple, tous surfaient. Les jours les plus fastes, les villages et les champs se vidaient de leur population. Mais les choses, là aussi, ne se faisaient pas sans règle. Ainsi, les ali’i avaient accès aux meilleurs sites et étaient les seuls à avoir le droit d’utiliser la longue planche (olo) en bois de wiliwili (une essence endémique), qui pouvait atteindre 7 m. Épaisse de 10 cm, elle pesait couramment jusqu’à plus de 70 kg. Les autres devaient se contenter d’une planche moins prestigieuse de 2 m de long. Bien souvent, les Hawaïens se mesuraient entre eux lors de compétitions sur lesquelles ils pariaient avec acharnement… Après avoir failli disparaître sous le joug des missionnaires, qui le jugeaient futile, le surf connut une première renaissance sous l’impulsion du roi David Kalakaua – qui surfait lui-même –, puis de l’Outrigger Canoe Club en 1908. C’est à cette époque qu’apparut Duke Kahanamoku, futur médaillé d’or de natation aux Jeux olympiques de Stockholm en 1912 et grand promoteur du surf. C’est lui qui le fit connaître en Australie, d’où il conquit le reste du monde. À Hawaii, les premiers surfeurs continentaux débarquèrent durant l’hiver 1954. S’installant dans des cabanes à trois sous sur la plage, ils lancèrent un mode de vie qui en est venu aujourd’hui à symboliser tout l’archipel.