Un peu d’histoire pour mieux comprendre le nord de la Grèce Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Europe / Fabuleuse Grèce / Un peu d’histoire pour mieux comprendre le nord de la Grèce Extrait du guide : Fabuleuse Grèce Papier (livre entier) 34,95 $ Ce guide vous propose une odyssée visuelle à la rencontre de toutes les régions de la Grèce, depuis ses villes, villages et sites archéologiques continentaux jusqu’à la Crète, en passant par ses divers archipels. Voir la suite Un peu d’histoire pour mieux comprendre le nord de la GrèceLe grand schisme de 1054 marque la séparation des Églises d’Orient et d’Occident avec la création de l’Église orthodoxe grecque de Constantinople. Dans l’Empire romain d’Orient, on parle communément le grec et l’éducation y est plus répandue que dans la partie occidentale. Constantinople devient donc le centre de cette nouvelle Église orthodoxe, celle de la « vraie croyance », soi-disant plus proche de l’Église primitive. La religion du Christ, le christianisme, se sépare ainsi en deux branches : les catholiques en Occident, avec un pape à Rome, et les orthodoxes en Orient, avec plusieurs patriarches à Constantinople et en Russie. En 1453, sous le commandement du sultan Mehmed II, les armées ottomanes prennent Constantinople et mettent fin à l’Empire byzantin, l’autre nom de l’Empire romain d’Orient, affirmant ainsi la domination ottomane sur la partie à majorité chrétienne de la Méditerranée orientale. L’Empire ottoman dure jusqu’en 1923, soit pendant plus de six siècles. La guerre d’indépendance grecque se déroule de 1821 à 1829. En 1923, dans le processus d’homogénéisation des populations grecque et turque, les deux pays s’entendent pour un « échange obligatoire » de population : quelque 1,3 million d’orthodoxes de Turquie sont échangés contre 385 000 musulmans de Grèce. Quarante ans plus tard, le 14 mars 1964, le gouvernement turc d’Ankara décide d’expulser d’Istanbul 12 000 habitants de citoyenneté grecque, sommés de quitter la ville en 12 heures, avec l’autorisation de n’emporter que l’équivalent de 20$ et 20 kg d’affaires personnelles. Pour les familles grecques du nord ayant connu ces exodes, le traumatisme reste encore bien vivant.