Les marbres d’Elgin Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Europe / Fabuleuse Grèce / Les marbres d’Elgin Reconstitution du fronton ouest du Parthénon d'après le dessin de K. Schwerzek. exposée au Musée de l'Acropole, Athènes, Grèce. Photo © Daniel Desjardins Extrait du guide : Fabuleuse Grèce Papier (livre entier) 34,95 $ Ce guide vous propose une odyssée visuelle à la rencontre de toutes les régions de la Grèce, depuis ses villes, villages et sites archéologiques continentaux jusqu’à la Crète, en passant par ses divers archipels. Voir la suite Les marbres d’Elgin Thomas Bruce (1766-1841), dit Lord Elgin, fut un diplomate britannique délégué auprès de l’Empire ottoman, dont la Grèce faisait alors partie. Nommé ambassadeur à Constantinople en 1798, il s’intéressa vivement à Athènes, où il fit de nombreux séjours. Fasciné par le Parthénon, il ordonna à son équipe de dessiner, mesurer et mouler ses artéfacts. En 1801, les troupes britanniques prirent Le Caire aux Français. L’Empire ottoman souhaitant plaire à son puissant voisin, Lord Elgin en profita pour obtenir de la Chancellerie du Grand Vizir un firman, un document officiel lui permettant d’accéder à l’Acropole, d’y construire des échafaudages, d’y réaliser des travaux et d’en retirer toute sculpture non essentielle aux fondations. Une chance en or. Elgin se mit aussitôt à l’œuvre. Au cours des mois suivants, l’équipe du diplomate retira du Panthéon près de la moitié de ses métopes, ainsi que les dalles principales de sa frise, puis les expédia en Angleterre par bateau. En 1816, après les avoir achetés à Elgin, le British Museum de Londres exposa les pièces dérobées à l’Acropole. Depuis ce temps, la Grèce ne cesse de revendiquer le retour des marbres sur son territoire. Malgré quelques avancées ces dernières années auprès d’autres musées du monde qui conservent aussi des œuvres grecques antiques, les demandes grecques au British Museum sont restées sans réponse, et les marbres d’Elgin s’y trouvent toujours.