Les Jeux olympiques, pour le meilleur et pour le pire Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Europe / Fabuleuse Grèce / Les Jeux olympiques, pour le meilleur et pour le pire Extrait du guide : Fabuleuse Grèce Papier (livre entier) 34,95 $ Ce guide vous propose une odyssée visuelle à la rencontre de toutes les régions de la Grèce, depuis ses villes, villages et sites archéologiques continentaux jusqu’à la Crète, en passant par ses divers archipels. Voir la suite Les Jeux olympiques, pour le meilleur et pour le pireLa ville d’Athènes fut l’hôte des Jeux olympiques d’été de 2004. Le monde entier eut alors envie de redécouvrir le pays ayant donné naissance aux premiers jeux et de voir la torche brûler au sommet de l’Acropole. Mais pour la capitale grecque, il s’agissait d’un enjeu plus important, soit l’occasion de moderniser le pays après les difficultés du XXe s., marqué par deux guerres mondiales, un conflit avec la Turquie, une explosion démographique majeure et une dictature violente. Athènes traînait alors une réputation de ville sale, bruyante et chaotique. Elle devait redorer son image. Sous l’impulsion du gouvernement de Konstantínos Stephanópoulos, de gigantesques travaux furent entrepris. On construisit un nouvel aéroport et de nouvelles lignes de métro, on rénova les grands axes et nettoya la ville à temps pour accueillir les visiteurs internationaux, avec des résultats probants. Les Jeux olympiques de 2004 furent un succès. La ville dut cependant s’endetter pour jouir à nouveau d’un renom enviable. Le tourisme reprit et une nouvelle stabilité s’installa, mais la pression s’intensifia, jusqu’à ce que l’éclatement survienne.Fragilisée par ses investissements s’ajoutant à son endettement considérable, l’économie grecque s’effondra lors de la crise économique mondiale de 2008, avec des répercussions immédiates : fermetures de commerces et d’industries, licenciements massifs, perte du pouvoir d’achat, chômage, désœuvrement des jeunes… Face aux mesures d’austérité que proposait le gouvernement, les citoyens d’Athènes prirent la rue, affrontant presque quotidiennement les forces policières sur la place Sýntagma. Plusieurs années après les Jeux, le contrecoup de ces troubles se faisait toujours sentir. Un héritage contrasté.