Le rocher aux Oiseaux : l’île dévoreuse de gardiens Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Canada / Explorez les Îles de la Madeleine / Le rocher aux Oiseaux : l’île dévoreuse de gardiens Extrait du guide : Explorez les Îles de la Madeleine Papier (livre entier) 17,95 $ Ce guide est l’outil idéal pour planifier un voyage aux Îles de la Madeleine et tirer le maximum d’un séjour dans cette magnifique région du Québec. Voir la suite Le rocher aux Oiseaux : l’île dévoreuse de gardiensDe l’ensemble des phares qui furent bâtis dans l’archipel, celui du rocher aux Oiseaux fut non seulement le premier, mais aussi celui qui connut l’histoire la plus tumultueuse. Entre 1870 et 1988, l’année de son automatisation, les gardiens de phare se succèdent sur le récif qui fait 200 m de long sur 60 m de large et qui trône à 30 m au-dessus du niveau de la mer. Pire, ils y installent leurs familles qui doivent vivre sur le rocher dans un isolement total entouré de milliers d’oiseaux. Le rocher est situé en pleine mer, à 32 km au nord-est de la Grosse Île et à plus de 16 km de l’île Brion. Les moyens de communication avec le reste du monde y sont limités voire inexistants, ce qui rend d’autant plus tragiques les nombreux incidents qui s’y dérouleront : multiples explosions du canon à brume, morts accidentelles, noyades, empoisonnements, etc. L’isolement est parfois brisé par une visite-surprise, comme ce fut le cas en 1939 alors que le gardien voit débarquer sur son rocher le président américain, Franklin D. Roosevelt, qui, impressionné par le rocher, avait demandé à y passer un moment. Fou de Bassan. © iStockphoto.com/BirdImages Désigné en 1919 refuge d’oiseaux migrateurs, le rocher héberge l’une des principales colonies de fous de Bassan en Amérique du Nord, qui partagent les lieux avec les mouettes tridactyles, les petits pingouins, les macareux moines et différentes espèces de guillemots et de goélands. Au pied des falaises, il est également possible de voir des phoques communs et des phoques gris. S’il est aujourd’hui impossible d’y monter, des excursions y sont parfois organisées pour y admirer, depuis la mer, la faune ailée, désormais la seule propriétaire des lieux. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LE PARCOURSINSULAIRE PAYSAGE CULTUREL : 12 LIEUX QUI SE RACONTENT LES BONS SITES DEVOL POUR LE CERF-VOLANT SELON GINO RICHARD LES SOUVENIRSD’ENFANCE DE CLAUDE CORMIER À L’ÎLE DU HAVRE AUX MAISONS