Le développement de la Beauce

Le développement de la Beauce

Après les timides tentatives de colonisation du Régime français, la Beauce, ou « Nouvelle-Beauce » comme on l’appelait fréquemment au XVIIIe s. en référence à la région française éponyme, connaît un grand essor avec l’ouverture du chemin Kennebec (de 1810 à 1830) puis de la voie ferrée (de 1870 à 1895), qui relieront tous deux le Québec et sa capitale à la Nouvelle-Angleterre en passant par la vallée de la rivière Chaudière. Le long du parcours, les hameaux agricoles tireront profit de ces voies de communication pour devenir des petites villes industrielles florissantes dès la fin du XIXe s. Aujourd’hui, le paysage de la Beauce se compose d’harmonieuses collines verdoyantes où prospèrent de nombreuses fermes. La région regroupe par ailleurs la plus grande concentration d’érablières du Québec, faisant de cette contrée un véritable royaume de la « cabane à sucre » le printemps venu.