Les hommes qui ont marqué l’histoire Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Mexique et Amérique centrale / Nicaragua / Les hommes qui ont marqué l’histoire Extrait du guide : Nicaragua Papier (livre entier) 34,95 $ Pays de lacs et de volcans, le Nicaragua s’explore à travers sa jungle tropicale et ses villes coloniales, ses rivières tumultueuses et ses cratères volcaniques, ses bourgades antillaises et ses plages infinies et désertes. Voir la suite Les hommes qui ont marqué l’histoireWilliam Walker (1824-1860)Originaire du Tennessee, William Walker partit de Californie à la tête d’une petite milice dans le but annoncé d’aider les libéraux nicaraguayens à gagner la guerre civile contre les conservateurs. C’était en juin 1855. Cependant, une fois sur place, il s’autoproclama président du Nicaragua… Pendant un certain temps, il put bénéficier de l’appui des Américains des États du Sud et son gouvernement fut même reconnu par le président des États-Unis. Walker fut finalement renversé par des patriotes centraméricains secondés par la Grande-Bretagne et certains intérêts américains s’opposant à ses initiatives.Le personnage est fascinant, non seulement par ses exploits scandaleux, mais aussi par sa vie personnelle. Ainsi, avant de faire de l’obstructionnisme en Amérique centrale, il avait fait des études de médecine, de droit et de journalisme, et jouissait d’une réputation considérable auprès de certains cercles intellectuels. Apparemment petit et de constitution fragile, il n’impressionnait certes pas par sa stature, mais n’en imposait pas moins sa présence avec force. Une légende autochtone voulant qu’un sauveur aux yeux clairs vienne un jour au Nicaragua, Walker se désignait souvent lui-même comme « l’homme aux yeux gris de la destinée »… Il a marqué de façon indélébile l’histoire du Nicaragua et de l’Amérique centrale, avant d’être exécuté à l’âge de 36 ans.Augusto César Sandino (1895-1934)Source d’inspiration du mouvement sandiniste moderne, Sandino était un petit homme coiffé d’un grand chapeau, dont on retrouve aujourd’hui la silhouette dans tous les coins du Nicaragua. Ayant quitté sa chère mère patrie en 1921, il y retourna en mai 1926, pour bientôt prendre la tête d’un mouvement de résistance à la présence américaine entre 1927 et 1933. Il fut finalement assassiné par la Guardia Nacional sous Somoza. La rébellion essentiellement rurale de Sandino a démontré la force du peuple face aux puissances impérialistes, et elle s’inscrit dans la lignée des précurseurs de la guérilla moderne. Sandino était le fils d’un propriétaire terrien relativement aisé et d’une mère autochtone. Le temps qu’il a passé au Mexique au début des années 1920 lui a permis de se familiariser avec les idéaux de la Révolution mexicaine, y compris la reconnaissance des droits des peuples indigènes. On lui attribue souvent cette phrase : « La souveraineté et la liberté d’un peuple ne sont pas destinées à faire l’objet de discussions, mais plutôt à être défendues par les armes. »Carlos Fonseca Amador (1936-1976)Le visage à lunettes de Carlos Fonseca, le fondateur érigé en martyr du Frente Sandinista de Liberación Nacional (FSLN), est omniprésent au Nicaragua. Fonseca en a inspiré plus d’un par ses propos sur les sacrifices nécessaires à la cause de la Révolution, et l’on raconte que sa mort a été gardée secrète pendant plusieurs jours, de manière à ne pas décourager ses troupes. Né à Matagalpa, il a passé de nombreuses années formatrices au plan politique à Cuba. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : DES RÉGIONS AUTONOMES AU NICARAGUA DESTINATIONS SOLEIL PLUS D'INFORMATIONS SUR LE NICARAGUA PLAGES DE LA CÔTE PACIFIQUE ET MONTELIMAR