L’incident de la baie des Cochons et l’embargo américain Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / États-Unis / Miami, Fort Lauderdale et les Keys / L’incident de la baie des Cochons et l’embargo américain La bahía de cochinos (un poisson) qu'on a traduit par baie des cochons, Cuba © iStock / mbbirdy Extrait du guide : Miami, Fort Lauderdale et les Keys En solde Papier (livre entier) 16,95 $ 24,95 $ Le guide Ulysse Miami, Fort Lauderdale et les Keys vous révèle tous les secrets de cette région du sud de la Floride.Avec ce guide de voyage en main, vous arpenterez en connaisseur le fabuleux Art Deco District de Miami, son centre-ville futuriste et ses longues plages sablonneuses. Voir la suite L’incident de la baie des Cochons et l’embargo américain À Cuba, le 1er janvier 1959, peu avant minuit, Fidel Castro préparait le coup d’État qu’il complotait depuis des lustres, tandis que le dictateur Fulgencio Batista, craignant l’opprobre des siens, s’envolait pour la République dominicaine. Voyant venir le pire, la bourgeoisie cubaine décide à son tour de fuir le pays afin de soustraire à la convoitise des rebelles la fortune personnelle qu’elle avait amassée sous les régimes précédents. Or, les Américains ne tardèrent pas à craindre eux aussi le socialisme cubain à la Fidel et décident de passer à l’action. Le 13 avril 1961, des avions militaires bombardent l’aéroport civil et les bases aériennes de Cuba, mais, malgré ces frappes, la majeure partie de la flotte aérienne de Castro demeure intacte. Quatre jours plus tard, des soldats américains, appuyés par la CIA et aidés d’environ 1 300 contre-révolutionnaires cubains, débarquent à Playa Larga et à Playa Girón, c'est-à-dire au fond et à l'entrée est de la Baie des Cochons à 202 km au sud-est de La Havane dans le but de renverser Castro. Contre toute attente, cependant, l’opération est un fiasco. Quelque 200 Américains et 94 Cubains y perdent la vie, tandis que 1 197 soldats sont faits prisonniers. Pendant que le président Kennedy fulmine, Castro fume le cigare de la victoire et exige 60 millions de dollars d’équipement agricole contre la libération des prisonniers américains. Kennedy, coincé, n’a guère d’autre choix que de céder aux exigences de Castro. Moyennant une rançon de 50 millions de dollars, Cuba accepte de transiger et de libérer les prisonniers de guerre. Pour sauver la face, les États-Unis décident alors de rompre toutes relations diplomatiques avec Cuba. Fidel se tourne dès lors vers les Soviétiques. En octobre 1962, des avions fantômes américains photographient des rampes de lancement de missiles nucléaires balistiques en territoire cubain, et l’inéluctable se produit : la crise des missiles cubains éclate. À un doigt de la guerre nucléaire, Kennedy à Washington et Khrouchtchev à Moscou s’engagent alors dans un véritable bras de fer. La planète au complet a les yeux rivés sur le déroulement des événements. Jouant sa dernière carte, Kennedy propose à Khrouchtchev le marché suivant : si les Soviétiques retirent leurs missiles nucléaires, Washington promet de ne pas envahir Cuba. Khrouchtchev accepte ce marché sans avoir consulté Castro. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : CLIMAT DE LA FLORIDE LES DRAPEAUX DE PLAGE CLIMAT DE MIAMI 52 VILLES À VIVRE: MIAMI