La chaudrée de palourdes de la Nouvelle-Angleterre(New England clam chowder) Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / États-Unis / Boston / La chaudrée de palourdes de la Nouvelle-Angleterre(New England clam chowder) Clam chowder. ©iStockphoto / EzumeImages La chaudrée de palourdes de la Nouvelle-Angleterre(New England clam chowder) « La chaudrée de palourdes de la Nouvelle-Angleterre, lorsqu’elle est préparée comme il se doit, mérite qu’on en fasse l’éloge, qu’on l’encense et qu’on chante des hymnes à sa gloire, voire qu’on se batte pour elle ! La bataille de Bunker Hill elle-même avait trait, à tout le moins en partie, à la chaudrée de palourdes, quoique je sois personnellement persuadé qu’elle a bel et bien eu lieu pour elle. Elle est aussi américaine que la bannière étoilée, et aussi patriotique que l’hymne national. J’irais jusqu’à dire qu’il s’agit de “l’Amérique en marmite” ». Joseph C. Lincoln (1870-1944), un écrivain très populaire au début du XXe siècle pour ses courts récits humoristiques, ses poèmes et ses romans. La clam chowder (on prononce « chowdah » à Boston) de la Nouvelle-Angleterre est un riche potage crémeux gorgé de palourdes. Elle ne doit pas être confondue avec sa cousine plus urbaine, à savoir le potage à base de tomate qu’est la chaudrée de palourdes dite de Manhattan. Bien que les origines exactes de la chaudrée demeurent incertaines, on s’entend généralement pour dire qu’il s’agissait au départ d’un repas de marin. Les trois principaux ingrédients des premières chaudrées – poisson, lard salé et biscuits de ration – constituaient les aliments de base sur les navires qui parcouraient les océans. La première référence écrite à la chaudrée date de 1732, et en 1751 le Boston Evening Post a publié, sous forme de poème, la plus vieille recette connue de chaudrée. Or, si les chaudrées des premiers jours étaient à base de poisson, la palourde commença à remplacer ce dernier dans les années 1850, et l’on sait que la chaudrée de palourdes jouissait déjà d’une grande popularité dès le début du XXe siècle. Aujourd’hui, le moindre restaurant de fruits de mer digne de ce nom (et bien d’autres qui ne le sont pas) sert une version ou une autre de ce classique de la Nouvelle-Angleterre. Notez cependant que le parfait bol de chaudrée, ou copechowdah dans le jargon local, renferme un potage crémeux sans être épais dans lequel baignent des palourdes bien tendres. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LONG WEEK-END À BOSTON LES ATTRAITS DE BOSTON DÉPLACEMENT À BOSTON FENWAY