La droite mexicaine Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Mexique et Amérique centrale / Découvrez nos capsules d'information sur le fabuleux Mexique! / La droite mexicaine Extrait du guide : Fabuleux Mexique Papier (livre entier) 34,95 $ Le guide Ulysse Fabuleux Mexique vous convie à une véritable odyssée visuelle à travers les diverses régions de ce fascinant pays. Voir la suite La droite mexicaineLe PAN, étroitement lié à l’Église catholique, et fondé en 1939 par un groupe de mécontents opposés aux politiques présumées marxistes de Cárdenas, prêchait une doctrine sociale de l’Église qui allait main dans la main avec un grand libéralisme politique et économique. La privatisation était portée aux nues, et le parti promettait de rectifier l’orientation socialiste d’alors. Il commença à attirer les hommes d’affaires. Toutefois, le PAN demeura longtemps une force marginale parce qu’il soutenait une vision totalisante des grands problèmes nationaux qui éloignait les électeurs ayant des intérêts plus spécifiques qu’une « réforme morale ». Après 1960, il se mit à miser sur un électorat plus hétérogène, toujours soucieux des bonnes mœurs, mais critiquant ouvertement l’intervention de l’État au sein de l’économie. Dans les années 1980, une forte dévaluation du peso (qui n’a cessé de perdre de sa valeur lentement depuis) et la quasi-banqueroute de l’industrie pétrolière jetaient les bases d’une prise de pouvoir du PAN, qui promettait d’enrayer la corruption, tout en réfutant le discours de gauche que les médias se chargeaient bien de pourfendre. Après avoir été porté au pouvoir pendant 12 ans (2000-2012), le PAN, aujourd’hui dans l’opposition, regroupe des conservateurs de tout acabit en une espèce de melting pot qui s’inspire de ses principes initiaux, mais sans le discours catholique enflammé des années 1940. Son projet de nation ne diffère guère de celui du PRI : il s’appuie sur le néolibéralisme et la libre entreprise, limitant l’ingérence de la part de l’État. Il bénéficie, comme le PRI, du soutien des grands consortiums du pouvoir économique (aide cruciale durant les campagnes électorales). Le PAN cherche la continuité, la stabilité et le retour aux valeurs traditionnelles. Durant ses années au pouvoir, il a peu fait pour réduire la brèche grandissante entre les plus pauvres – qui sont légion – et les plus riches. Son aile la plus conservatrice s’accommoderait volontiers d’un recul de la laïcité et d’une plus grande censure des médias. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : 52 VILLES À VIVRE : OAXACA 5 VILLES COLONIALES MEXICAINES À VOIR UNE FOIS 52 VILLES À VIVRE : GUADALAJARA DÉPLACEMENTS À BAJA CALIFORNIA