Histoire de Phoenix en bref Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / États-Unis / Fabuleux Grand Canyon et Arizona / Histoire de Phoenix en bref Phoenix ©iStock/Davel5957 Extrait du guide : Fabuleux Grand Canyon et Arizona Papier (livre entier) 34,95 $ Fabuleux Grand Canyon et Arizona vous propose une véritable odyssée visuelle au cœur des spectaculaires décors de cette région mythique du Sud-Ouest américain. Voir la suite Histoire de Phoenix en bref Les Hohokams (« ceux qui sont partis » en langue pima) habitaient les steppes désertiques de la région s’étalant de Phoenix à Tucson. C’est avec eux que l’histoire de Phoenix commence. La plus ancienne preuve de l’existence de leur société date de 2 000 ans. Il semble que les Hohokams, qui ont développé un réseau complexe de canaux d’irrigation, étaient des agriculteurs fort ingénieux. On en connaît peu sur les premiers habitants de la région, car ils n’ont laissé aucune tradition orale et incinéraient la majeure partie de leurs objets culturels en même temps que leurs morts. Jack Swilling. © https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jack_Swilling.JPG [Public domain] Vers 1400 apr. J.-C., la nation Hohokam s’est mystérieusement mise à décliner et avait tranquillement glissé dans les limbes du temps et du changement lorsque les Européens sont arrivés. Curieusement, on connaît moins leur histoire entre 1400 et 1700 qu’avant cette période. Les archéologues pensent néanmoins qu’ils ont été remplacés par les Pimas et les Tohono O’odhams, qui seraient les descendants modernes des Hohokams légendaires. Bien que les Espagnols aient traversé l’Arizona plusieurs fois au cours de leurs expéditions, la Valley of the Sun est demeurée pratiquement intouchée. Les ruines de la culture Hohokam sont demeurées en paix durant environ 350 ans. C’est en 1864 que le premier colon, John Y.T. Smith, est venu s’installer à l’endroit aujourd’hui connu sous le nom de « Phoenix ». Il établit un petit camp pour entreposer le foin servant à nourrir les chevaux à Camp McDowell, un poste de l’armée situé à 45 km vers l’est. On n’a pas apprécié la région à sa juste valeur jusqu’à ce qu’en 1867 Jack Swilling, un pionnier de Wickenburg (à 85 km au nord-ouest de Phoenix) cherchant à profiter de la région, s’y arrête au passage pendant quelques jours. On raconte que Swilling était impressionné par le paysage et par les anciens canaux assez curieux qui semblaient mener jusqu’à la rivière Salt. De retour à Wickenburg, Swilling réussit à convaincre d’autres personnes des possibilités agraires de la région et forma la Swilling Irrigating Company, dont le budget de fonctionnement était de 10 000$. Un équipage de huit mules servit à transporter les provisions et matériaux sur le parcours de 85 km de terrain vierge. Ce projet fut un véritable succès : en six mois, plusieurs kilomètres de canalisation furent construits, dont bon nombre à partir du système d’irrigation originel des Hohokams. L’année suivante, on récolta la première moisson, et plusieurs ranchs furent érigés. C’est l’aventurier, érudit et soûlon britannique Lord Darrel Duppa qui dénomma la colonie. Duppa, l’un des hommes qui construisait le réseau de canalisation, en apercevant l’ancien système et les buttes de ruines, prédit qu’une ville allait renaître de ces décombres comme le Phénix, nouvelle et encore plus belle. Au cours des dernières décennies, Phoenix est devenue la collectivité qui a crû le plus rapidement aux États-Unis, honneur perdu dernièrement au profit de Las Vegas. La Valley of the Sun est habitée par bon nombre de personnes de tous âges y ayant émigré d’autres régions des États-Unis, afin de profiter de la température clémente, du soleil et du faible taux d’humidité. Une importante proportion de ces personnes sont des résidents saisonniers retraités ou semi-retraités qui demeurent ici pendant les mois d’hiver. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : RANDONNÉE PÉDESTREDANS LE GRAND CANYON NATIONAL PARK