Maria Mitchell

Maria Mitchell

Les Nantucketers sont fiers de l’héritage que leur a laissé l’astronome Maria Mitchell. Née dans l’île en 1818, elle a été initiée aux étoiles par son père, lui-même grand amateur d’astronomie.

À l’instar de la plupart des enfants quakers de l’île, Maria Mitchell a été éduquée à la maison par ses parents. À l’âge de 12 ans, elle prit part à l’observation d’une éclipse solaire aux côtés de son père, et à 14 ans elle aidait déjà les capitaines de navires à régler leurs chronomètres de marine en vue de leurs voyages de chasse à la baleine. Mitchell devint enseignante, puis la première libraire du Nantucket Athenæum, mais son heure de gloire ne sonna vraiment qu’en 1847, lorsqu’elle traça la trajectoire d’une comète à l’aide de son télescope. On lui attribua alors honneurs et récompenses, y compris une médaille d’or décernée par le roi du Danemark, lui aussi féru d’astronomie.

Elle fut finalement désignée, par l’American Association for the Advancement of Science and Nature, comme la seule et unique femme autorisée à travailler à l’élaboration des éphémérides nautiques, ce qui en fit la première Américaine à gagner sa vie en tant que femme de science. Au cours des années qui suivirent, elle fonda en outre l’American Association for the Advancement of Women. Elle mourut le 28 juin 1889 et repose au Prospect Hill Cemetery de Nantucket.