Les voyages d'affaires en famille Accueil / Contenus / Dialogue avec de grands voyageurs / Les voyages d'affaires en famille Musée national des beaux-arts du Québec © Tourisme Québec/Jean-François Frenette Les voyages d'affaires en famille avec Claude Morneau et Diane HarnoisClaude Morneau est Vice-président, ventes et marketing aux Guides de voyage Ulysse. Au cours des 20 dernières années, ses fonctions l’ont amené à voyager par affaires aux quatre coins de l’Amérique du Nord. Sa conjointe, Diane Harnois, Coordonnatrice du développement des campagnes et événements du Grand Montréal à la Croix-Rouge canadienne, l’a souvent accompagné dans ses déplacements professionnels. Ils ont tous les deux attrapé la piqûre des voyages il y a de nombreuses années et ont toujours été occupés à préparer leur prochain voyage, que ce soit en Europe, dans les Caraïbes ou ailleurs. Les voyages d’affaires ne sont plus ce qu’ils étaient. De plus en plus de voyageurs en profitent pour allier travail et loisirs lors de leurs déplacements à l’étranger. Est-ce votre cas ?Claude Morneau (CM) : Oui, j’ai toujours cherché à combiner voyages d’affaires et découvertes des lieux. À une certaine époque, j’ai dû me rendre en solo dans de nombreuses villes américaines où étaient installés des partenaires d’affaires, où se tenaient des congrès ou des réunions de ventes – et dans bien des cas, il ne s’agissait pas de destinations qui m’auraient attiré pour des vacances (Dallas, Oakland, Hartford…). Mais, je me suis toujours réservé au moins quelques heures pour découvrir ces villes et leurs principaux attraits, ce qui a rendu ces déplacements beaucoup plus agréables et enrichissants. Il demeure que les voyages d’affaires sont souvent synonymes de journées de travail très remplies. Comment faire pour profiter au mieux du peu du temps libres à notre disposition?CM : Tout part d’une bonne planification. Par exemple, en optimisant l’ordre dans lequel auront lieu nos différentes réunions d’affaires afin d’éviter de perdre du temps entre chacune dans de longs déplacements d’un bout à l’autre de la ville, on arrive à se libérer une heure ici et là tout en accomplissant notre travail. À l’aide d’un bon guide de voyage, on peut ainsi planifier son temps. Le guide de voyage devient donc un allié précieux à la fois pour découvrir la ville et pour planifier un voyage d’affaires?CM : Absolument ! C’est pour moi un outil indispensable qui trouve toujours sa place dans ma mallette. Que ce soit pour choisir un bon restaurant où inviter un client (ce n’est pas toujours évident aux États-Unis…), pour trouver un hôtel qui présente un bon rapport qualité-prix tout en étant situé stratégiquement pour éviter les pertes de temps, ou tout simplement pour en apprendre davantage sur la ville et ainsi pouvoir démontrer à nos clients l’intérêt que nous portons à leur coin de pays, le guide de voyage devient un précieux outil de travail. Puis, il y a ces quelques heures durant lesquelles on arrive à se libérer… et qu’un bon guide rendra fort enrichissantes. Il y a aussi les soirées qu’il faut occuper, j’imagine?CM : En effet. Et quand on voyage seul par affaires, ça peut devenir un vrai défi. Par exemple, il n’y a rien de plus déprimant pour moi que de manger seul, même dans un bon restaurant (surtout dans un bon restaurant!) Avec un bon guide, on arrive à trouver les établissements de qualité les plus animés, qui permettront de passer un bon moment sans s’ennuyer. Nombreux sont les conjoint(e)s qui accompagnent maintenant les gens d’affaires lors de leurs déplacements. Est-ce là quelque chose que vous faites fréquemment ?Diane Harnois (DH) : Maintenant que les enfants sont plus grands, je peux en effet me permettre plus facilement d’accompagner mon conjoint lorsqu’il voyage par affaires. C’est d’ailleurs en l’accompagnant lors de congrès que j’ai commencé à apprécier les guides de voyage. Le soir, nous passons du temps ensemble, il n’y a pas de problème. Mais, durant la journée, je dois m’occuper pendant qu’il participe aux activités du congrès. C’est lors d’un congrès à Washington que j’ai utilisé pour la première fois un guide de voyage de manière intensive. J’ai alors appris à apprécier l’architecture extraordinaire de cette ville et j’ai découvert ses nombreux musées gratuits. Une révélation ! Aujourd’hui, avant chaque voyage d’affaires ou d’agrément, je me procure plusieurs guides des mois à l’avance, question de bien planifier et de faire en sorte que le plaisir dure encore plus longtemps. Vous arrive-t-il de partir en voyages d’affaires avec d’autres membres de votre famille?CM : Oui, il nous est arrivé de le faire. Mon fils, un adolescent, nous a par exemple accompagnés à Chicagorécemment, une ville qui l’a vraiment impressionné.DH : Parfois, nous avons même prolongé certains séjours d’affaires pour les transformer en vacances. Je me souviens, par exemple, être allée rejoindre Claude à Anaheim, à la fin d’un congrès, avec ma fille qui avait alors quatre ans. On en a évidemment profité pour visiter Disneyland, puis pour parcourir la côte californienne jusqu’à San Francisco. Quels conseils donneriez-vous aux gens d’affaires pour réussir un séjour dont feront aussi partie d’autres membres de la famille ? Est-ce que cela nécessite beaucoup plus de préparation ?CM : Oui, ça demande bien sûr un peu de préparation, car il faut s’assurer qu’il y aura des activités qui plairont à chacun, mais ça vaut la peine. Les voyages d’affaires permettent à tous les membres de la famille de voyager davantage, sans que ça coûte une fortune, puisqu’il y a déjà un billet d’avion de payé, et qu’on peut souvent – sans frais additionnel – occuper la chambre d’hôtel déjà prévue dans le budget du voyage d’affaires.DH : Et cette planification n’a, en fait, rien d’une corvée. C’est avec de bons guides de voyage qu’on arrive à bien se préparer sans que ce soit fastidieux. Et quand on consulte tous ces guides, on est déjà un peu en voyage…DH : Parfois, nous avons même prolongé certains séjours d’affaires pour les transformer en vacances. Je me souviens, par exemple, être allée rejoindre Claude à Anaheim, à la fin d’un congrès, avec ma fille qui avait alors quatre ans. On en a évidemment profité pour visiter Disneyland, puis pour parcourir la côte californienne jusqu’à San Francisco. Lors de vos voyages d'affaires, utilisez judicieusement les cartes de crédit afin d'en tirer le plus d'avantages possibles pour vos futurs voyages !