Climat du Pérou Accueil / Contenus / Amérique du sud / Pérou / Climat du Pérou © iStockphoto.com/Cebolla4 Retour à la page Climat de nos destinations Au Pérou, le mot « climat » prend une tout autre signification. En raison de sa position, près de la ligne équatoriale, et du relief très accidenté, le pays présente une multitude de climats qui varient sur de courtes distances en fonction de l'altitude et des régions visitées. La météo au Pérou varie grandement d’une région à l’autre. Sur la côte, l'été s'étale du mois de décembre au mois d'avril. Durant cette période, le littoral connaît une moyenne de température se situant entre 26 °C et 36 °C. Le sud de la Costa est traversé par le courant froid de Humboldt, qui provoque ainsi un léger refroidissement des températures et forme, entre les mois de mai et novembre, un épais brouillard envahissant le littoral de Lima à quelques centaines de kilomètres au sud de la capitale. À l'est de la côte, les Andes se dressent à des hauteurs parfois vertigineuses et subissent de nombreux changements de température selon les régions géographiques. La température de la Sierra diminue beaucoup en fonction de l'altitude; en moyenne, elle varie entre 14 °C et 18 °C. Évidemment, plus on monte, plus la température diminue. Sachez que le mercure peut descendre sous le point de congélation. N'oubliez pas que, même si les températures sont moins élevées que dans la région côtière, le soleil n'en demeure pas moins ardent et lumineux. La saison des pluies va du mois de novembre au mois d'avril. Le climat chaud, humide et pluvieux de la Selva présente des moyennes de température de l'ordre de 24 °C à 29 °C, mais le mercure peut parfois osciller entre 30 °C et 40 °C. La saison des pluies va du mois de novembre au mois d'avril. El Niño El Niño est un puissant courant marin très chaud qui prend naissance dans le Pacifique au large du Panamá, pour descendre vers le sud afin de baigner les côtes péruviennes. Ce courant se manifeste périodiquement avec plus ou moins d'intensité à la période des fêtes de Noël, d'ou le nom de niño (Enfant Jésus). El Niño apporte avec lui des pluies qui, par leur intensité, peuvent être bienfaitrices dans une région plutôt sèche ou au contraire dévastatrices lorsqu'elles se transforment en tempêtes ou en déluges tropicaux selon les années. Ce courant doit son existence à des phénomènes complexes qu'on commence à peine à découvrir grâce, en particulier, à l'observation par satellite. En effet, le satellite américain Seastar prend des photos des conséquences de l'anomalie climatique et permet de suivre son influence sur la biosphère. Comme en 1982 ou en 1997, il se manifeste parfois très violemment et perturbe grandement l'écosystème marin, terrestre, côtier, insulaire et atmosphérique du fait que les eaux sont anormalement chaudes et séjournent plus longuement dans la région. Ce phénomène est toutefois encore mal compris. L'édition 1997 d'El Niño fut la plus violente enregistrée depuis fort longtemps, et elle a complètement bouleversé la planète en provoquant des pluies diluviennes et des températures anormalement élevées au Pérou, des sécheresses et des feux de forêts en Indonésie, de fortes pluies en Californie, des inondations dans la région du sud-est des États-Unis et une tempête de verglas au Québec. La Niña La Niña est le phénomène climatique inverse à El Niño. Niña signifie « petite fille ». La Niña prend le relais des masses d'eau froide qui remontent d'Amérique du Sud vers l'océan Pacifique central. Cette autre anomalie climatique se manifeste pendant près d'un an et provoque des sécheresses en Amérique du Sud et en Afrique, qui peut aussi être frappée par des inondations, tandis que la mousson revient en Australie et en Asie. À l'instar d'El Niño, La Niña est encore mal comprise par les scientifiques et la fréquence de ses alternances n'est pas systématique. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : SIMÓN BOLÍVAR, LELIBÉRATEUR 13 JOURS DEDÉCOUVERTES HISTORIQUES AU PÉROU LAC TITICACA LES OTAVALEÑOS